Éradiquer les racines de la peur psychologique

Peur nécessaire à la survie et peur psychologique

Il y a deux sortes de peur : la peur née d’un réel et imminent danger et la peur psychologique.

La première est celle qui vous prend lorsque vous êtes vraiment en danger comme, face à un tigre dans la jungle : c’est un sentiment. Il n’y a rien qui puisse annihiler cette peur, car elle est directement liée à votre survie ; vous pouvez apprendre et vous entrainer à ce qu’elle ne vous submerge pas, à ne pas paniquer bien sûr, mais, cette peur est nécessaire à votre survie.

La fausse peur est une émotion fabriquée par le mental. Nous disons par exemple avoir peur parce que nous avons un rendez-vous important le lendemain… celle-là vient du passé ; de quelque chose que vous avez ancré dans vos mémoires (émotionnelles, cellulaires, corporelles, énergétique) et qui resurgit dans le présent.

C’est quelque chose auquel vous réagissez de manière tout aussi instinctive que face à un réel danger alors qu’elle est totalement irrationnelle.

Vous éprouvez les mêmes symptômes, parfois même jusqu’à être figé (mécanisme hérité des animaux).
Mais cette peur est invalidante ; elle vous empêche d’agir de façon rationnelle, mesurée et de prendre les bonnes actions.


Étant issu d’une famille d’enseignant, je me rappelle que ma mère dans les jours précédents une inspection, était littéralement paralysée, incapable de préparer ou de revoir ses cours pour le jour J.

Pour certaines personnes, parler devant un groupe de personnes peut être absolument terrifiant. Nous avons tous connu cette peur à un moment donné : paumes moites, genoux qui s’entrechoquent, bouche sèche, papillons dans l’estomac en ce qui concerne les manifestations physiques.
Sur le plan cognitif, dans ces moments-là, notre mémoire se volatilise, une sorte de brouillard mental s’installe et nous fait parfois paraître stupide.

La peur du rejet

Outre les origines traumatiques dont j’ai déjà longuement parlé dans mes articles, il existe une autre source :
La très archaïque menace d’être jugé et potentiellement rejeté par les autres héritée de nos très lointains ancêtres.

À cette époque, cette peur était en fait déterminante pour notre survie.
En des temps très reculés, lorsque nos ancêtres vivaient dans la jungle, l’inclusion sociale (l’acceptation au sein d’un groupe), était intrinsèquement liée à la survie.
Le clan, la tribu était indispensable face aux dangers permanents que représentaient les bêtes sauvages et tous les dangers potentiels de l’environnement de l’époque.

Puis, nous avons appris à survivre en travaillant ensemble, en cultivant en faisant des réserves.

En ces temps reculés, si la communauté vous rejetait, vous étiez laissé seul et les chances de mourir de faim ou sous les pattes d’une bête étaient réelles ! Vous risquiez d’être livré à vous-même dans un monde effrayant et violent.

Cette terreur du rejet, cette peur primaire est toujours profondément ancrée en nous aujourd’hui.


Elle apparait aux moments les plus inopportuns, souvent lorsque vous devez être les plus compétents et les plus confiants comme vous tenir devant une salle pour vous présenter ou présenter votre projet; autant d’occasions d’être jugé par le groupe.
Si vous répondez aux attentes du public, du jury ou d’un employeur potentiel, vous pouvez décrocher un nouveau projet, un nouvel emploi ou un nouveau client, ou tout simplement, être accepté et reconnu par ce groupe.

Si vous ne répondez pas à leurs attentes, vous passez à côté de belles opportunité de changer le cours de votre vie.

Bien sûr, vous ne deviendrez pas pour autant un « paria », mais vous limiterez grandement vos chances de passer à une autre étape de votre vie.

Il est important de comprendre que cette peur est naturelle ; elle possède de véritables racines dans notre histoire, mais elle n’est pas une fatalité.

La méthode pour désamorcer les mécanismes de la fausse peur

Sur cet aspect très particulier, vous pouvez travailler pour ne plus « perdre tous vos moyens », rester calme et « gérer » les manifestations automatiques engendrées par votre système nerveux autonome.

Il existe de nombreux moyens d’intervenir pour « désamorcer » ou « désensibiliser » ces déclencheurs émotionnels.
J’ai compilé en une méthode, un processus unique qui vous permet en quelques semaines à peine, de vous libérer de la peur, de la procrastination et des doutes.
La beauté de ce travail c’est que, chemin ce faisant, vous « nettoyez » aussi beaucoup d’autres réactions émotionnelles présentes dans de nombreux autres aspects de votre vie.

Vous devenez globalement plus calmes et plus libres. Vos relations s’apaisent et deviennent plus nourrissantes. Vous passer à l’action et devenez capable de vous exprimer avec assurance ; les gens vous écoutent et vous respectent plus. Vous manifestez naturellement plus de charisme et d’autorité.

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À votre succès, amicalement,
Gilles