Je crois qu’il existe des milliers, voir, des millions de livres sur le sujet…
Pourtant, si l’on pouvait apprendre ça dans les livres, ça se saurait.
Les livres nous procurent un mode d’emploi peut-être, mais sans pratique, rien ne changera…
Hier, j’étais en conférence en ligne avec les élèves de ma formation « La Voix du Guerrier ».
C’est un petit groupe de 11 élèves « qui en veulent » ! Tous ont a cœur de magnifier leur expression chantée ou parlée et de se libérer de leurs dernières entraves !
On se retrouve 3 fois en 3 mois pour 3 jours et entre les rencontres ils ont un programme de travail individualisé qu’ils pratiquent grâce à des vidéos.
Voici ce qu’Aline nous a partagé :
« Depuis le début du travail, suis vraiment étonnée de ma stabilité émotionnelle, cette stabilité se confirme jour après jour. Les émotions, je les vois venir, je les regarde, je soupèse ce qu’elles ont à me dire, mais je n’agis pas dessus : Mais là, elles n’ont plus le temps de m’envahir insidieusement. Et la joie n’est désormais jamais très loin… »
Respiration et stabilité émotionnelle
La stabilité émotionnelle est un des bénéfices majeurs des différents programmes Ouvrir la Voix, pourquoi ?
Grâce à la respiration bien sûr.
Une bonne respiration conditionne l’équilibre physiologique, psychique, mental et émotionnel d’une personne.
Une bonne respiration permet de contrôler le mental, le corps, le système nerveux et le système endocrinien.
Peu de personnes ont la possibilité de respirer profondément et plus embêtant, la plupart des gens pensent que l’on peut « apprendre à respirer ».
Souvent on me dit « je ne sais pas respirer » ! C’est là que le bât blesse ; dans la majorité des cas, se sont les blocages et les tensions musculaires qui « entravent » la respiration et condamne à une respiration superficielle, pas une question de savoir ou de technique !
Et c’est un espèce de cercle vicieux :
Plus notre respiration est superficielle, plus on est anxieux, agité, instable et plus notre environnement (les « autres » et les situations…) ont de prise sur nous.
Plus notre respiration devient profonde, plus le calme, la confiance et la stabilité s’installe dans nos vies.
Il ne s’agit pas donc pas d’apprendre, mais de « libérer ».
La très réputée kinésithérapeute Françoise Mézières disait : «il n’y a pas de mauvaise respiration, il n’y a que des respirations empêchées… ».
Il est donc nécessaire de libérer le corps de ses entraves musculaires pour libérer la respiration et accéder à un souffle profond, régénérateur et équilibrant.
Et vous pouvez même commencer tout seul, en autonomie !
Vocalement votre,
Amicalement.
Gilles