Décès de Serge Wilfart
Serge Wilfart s’est éteint ce dimanche 14 juillet à 10 heures 30. Il était l’auteur, le génie créateur de la méthode qui porte le nom de Pneumophonie, mais qui est aussi plus connue sous la dénomination « souffle / voix ».
Il a écrit ce merveilleux livre « Le Chant de l’Être », paru chez Albin Michel qui pose les bases de sa méthode et d’une nouvelle pédagogie de la voix.
Je lui suis infiniment reconnaissant de ce qu’il m’a transmis, de la somme de savoir que j’ai acquis auprès de lui et à une période donnée de son affection à mon endroit.
Plus encore, il m’a initié aux mystères et aux secrets du corps et de la voix. J’ai cheminé au côté de Serge plusieurs années, jusqu’à devenir assez proche de lui.
Chaque fois que j’exprimais ma gratitude et mon admiration pour lui – je le considérais et le considère toujours comme un génie, il me disait sobrement : « non, je suis simplement quelqu’un de curieux » !
Alors je m’offusquais, bataillais, renchérissant que ses découvertes et son talent ; « les services » comme il aimait à le dire qu’il rendait à l’humanité étaient considérables ; que son apport à la pédagogie du chant et du changement comptait parmi les plus estimables ! Mais lui ne dérogeait pas à son idée de curiosité.
Bien que je la réfutasse, cette idée de curiosité a fini par se frayer un chemin en moi et m’a amené à me poser beaucoup de questions pour finalement devenir le véritable socle de mon cheminement.
Après plusieurs années de compagnonnage avec Serge, un malentendu, une incompréhension partagée nous a éloignés l’un de l’autre. J’ai d’abord assez mal vécu ce moment ; je me trouvais alors orphelin de mentor et très désemparé ; plus de guide, plus personne pour me donner la becquée, me nourrir, me « mâcher » le travail.
Mais plus tard, j’ai pris conscience que cette séparation fut une véritable chance pour moi ; c’est grâce à cela que je suis moi aussi, devenu « quelqu’un de curieux ».
J’ai du refaire le chemin, remplir les blancs, rencontrer, chercher, défricher pour construire mes propres outils, pour finalement, poser les propres bases de ma pratique actuelle.
Nous autres occidentaux sur-occupés et distraits, sommes toujours pressés et avides de recettes, de méthodes toutes faites, de raccourcis de toutes sortes.
Oui, il existe des tas de méthodes très efficaces dans de très nombreux domaines.
Mais la méthode la plus efficace n’est rien si vous ne développez pas « l’esprit du chercheur » .
Les protocoles ne sont que des protocoles et les processus restent des processus tant que nous ne nous impliquons pas activement et dynamiquement dans notre recherche.
Si vous venez dans mes programmes de formations, vous aurez des résultats :
Certains élèves s’affranchissent de vieilles histoires et libèrent leur expression en quelques heures, d’autres soulagent des douleurs vielles de 20 ans.
D’autres encore trouvent une voix qu’aucun cours de chant traditionnel ne leur a permis de trouver…
Mais si vous ne développez pas cet esprit du chercheur, alors tout cela est vain, car vous restez un patient ; quelqu’un qui patiente en attendant que ça passe.
Privilégiez les enseignements aux soins, engagez-vous activement dans votre recherche, soyez votre propre laboratoire et champ de recherches, vous le méritez bien !
Découvrez mes programmes de formation (en présentiel ou distanciel)
