L’aspect chimique de la dépendance affective
Il y a quelque temps, j’étais au téléphone avec Maryse, qui s’intéressait à mes programmes.
Elle me parlait d’une relation toxique qui venait de se terminer pour elle.
Elle en avait beaucoup souffert et avait mis bien trop longtemps à mettre un terme à cette relation.
En creusant un peu, elle me dit que ça n’était pas la première fois, qu’elle avait déjà vécu avec un mari abusif et manipulateur pendant 20 ans et qu’aujourd’hui elle en était à sa troisième relation toxique.
Comment cela est-il possible ? Maryse est pourtant une femme éduquée, intelligente, avec un job bien payé, mais qui s’est laissé enfermée dans un système toxique.
Essayons un peu de démonter ce système qui agit à divers degrés d’intensité chez les hommes comme chez les femmes.
Ayant moi-même été dépendant de substances comme la drogue et l’alcool, je connais un peu le phénomène de la dépendance.
Il existe dans le cerveau un « centre de la récompense », qui s’active pour différentes raisons, qui vont de choses futiles comme : recevoir un « like » sur Facebook (les réseaux sociaux l’ont bien compris), être complimenté, entretenir des relations nourrissantes, réussir une tâche et bien d’autre.
Les hormones sécrétées dans ces moments-là sont majoritairement la dopamine et l’ocytocine. Ces décharges vont temporairement neutraliser l’action des hormones de détresse, telles que l’adrénaline et le cortisol, hormones du stress.
« J’avais arrêté toutes les drogues dures, je ne vois pas pourquoi
l’amour aurait bénéficié d’une exception. »
– Frédéric Beigbeder
Ces décharges d’énergie pure, provoquent en nous des sensations agréables, qui sont autant de promesses de d’autres moments agréables.
Les personnes prédisposées par leur histoire de vie à s’inscrire dans ce type de relation (abus, violence, sensation permanente d’insécurité) ont un terrain propice.
Leur système nerveux autonome est souvent déréglé, les laissant avec un sentiment latent d’insécurité, de peurs irrationnelles, de stress, de contrôle et d’hyper vigilance.
Elles cherchent alors inconsciemment des moyens de faire baisser cet état de tension quasi permanent.
Et c’est là que se situe la faille qu’utilisent les personnes toxiques, elles savent parfaitement souffler le chaud et le froid sur des périodes allant de quelques heures à quelques jours.
Elles savent très bien réguler et alterner les phases de tensions et les phases, de plus en plus courtes avec le temps, où elles vont délivrer leur « dose » aux personnes sous emprise.
Elles sont passées maitres dans l’art de savoir jusqu’où aller dans les phases de tensions qui s’allongent de plus en plus avec le temps.
Ainsi, à l’instar d’un toxicomane qui sait pertinemment que la drogue le détruit, mais ne veut pas y renoncer, les personnes sous emprise sont constamment à la recherche de ces moments, de plus en plus rares, au cours desquels, elles vont recevoir un répit et un soulagement.
La personne manipulatrice peut se montrer adorable, valorisante, aimante pendant un certain laps de temps et brutalement « sevrer » la personne sous emprise en devenant dévalorisante, critiquante, voire même, agressive et violente, laissant l’autre totalement désemparé.
Il s’agit donc vraiment d’un système de dépendance chimique qui, au lieu d’utiliser une substance apportée de l’extérieur, est une substance autoproduite lorsque certaines circonstances sont remplies.
Le succès et le bonheur dans la vie n’ont jamais de sens jusqu’à ce que vous en parliez à quelqu’un d’autre que vous-même. Je le crois fermement.
Comprendre et démonter les mécanismes qui contrôlent votre vie à votre insu
Et c’est pourquoi je continue à passer le mot, à dénoncer la désinformation qui nous assaille chaque jour et à offrir autant d’aide que possible à ceux qui suivent le chemin simple vers la liberté d’expression et de vivre que j’ai tracé pour vous.
Mon programme fonctionne pour tout le monde.
Et c’est parce qu’il est basé sur des principes fondamentaux simples qui ne cesseront jamais de fonctionner, plutôt que sur toutes les bêtises que vous entendez de soi-disant experts ou de ceux qui essaient de capitaliser sur la dernière tendance.
Je me fiche de votre situation.
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Chaleureusement,
Gilles
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