Trouver et libérer sa respiration profonde

Peu de gens le savent, mais on ne peut pas faire n’importe quoi avec la respiration ! Ça peut être très dommageable pour son corps.

La domination des émotions

C’est arrivé mardi. Je suis sur le quai de la gare du Mans. J’attends mon train qui a déjà 10 minutes de retard … soudain les haut-parleurs crachent : « en raison d’un incident sur la ligne le TGV N°  xxxxx entrera en gare avec un retard de 30 minutes ».

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J’observe ce qui se passe autour de moi ; Les visages se tordent, ça grimace, les voyageurs s’interpellent, la frustration et l’exaspération montent.

Nous détestons que les choses ne se passent pas comme nous le voulons. La vie nous doit que les trains partent et arrivent à l’heure, que  la caissière soit aimable avec nous, que notre conjoint ou nos enfants soient compréhensifs avec nous (j’en fais déjà tellement pour eux !), ils me le doivent bien !

Le problème, c’est que la vie s’en fiche pas mal et nous sommes les premières personnes à pâtir de nos émotions. Nous nous faisons du mal tout seul avec nos émotions !

Plus jeune, j’étais très émotif; la colère, la frustration, la peur, la tristesse, la jalousie me dominaient et étaient mon lot quotidien. Évidemment je cherchais des solutions. 

On me disait ou je lisais dans les livres et les magazines que « respirer avec le ventre » calmait les émotions et amenait paix et tranquillité. Pour ma part, ces « trucs » et recettes toutes faites de  magazine ne m’ont jamais aidé jusqu’à ce que : je libère ma respiration profonde… 

Les bienfaits de la respiration profonde

Car il y a un fossé entre, forcer son diaphragme à descendre et libérer vraiment le respiratoire profond. Ça n’a rien à voir et cela ne produit pas du tout les mêmes résultats. L’un peut-être désastreux, quand l’autre est source de bienfait et de guérison. 

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Mais les gens ne savent pas, ils croient, comme je le croyais moi-même plus jeune que, gonfler le ventre à l’inspir est une bonne chose ; ils se trompent lourdement. Ce type de forçage peut aller jusqu’à la descente d’organe ! Oui, oui, il ne faut pas faire n’importe quoi !

À partir du moment où j’ai libéré ma respiration profonde, mon souffle est devenu mon meilleur ami ! Non seulement il m’a aidé à être plus calme et plus confiant, mais il m’a aussi aidé à me libérer de lourdes chaînes du passé, à vider mon sac à dos et à changer ma fréquence d’émission. 

Car vous pouvez faire tout le travail thérapeutique, émotionnel, psychothérapeutique du monde, si vous ne libérez pas votre corps et votre respiration vous resterez prisonniers de vos mécanismes. 

Les deux vont ensemble et si le corps et l’esprit ne sont pas travaillés de pair, alors, l’un ou l’autre vous ramènera forcément en arrière.

Au meilleur de votre voix et de votre expression,

Amicalement,
Gilles